28.9.18

Giant Fried Eggs in Towns

Giant Egg Rain, 2016
Henk Hofstra
Santiago, Chile


Art Eggcident, 2008
Henk Hofstra
Leeuwarden, Netherlands


Kissing Eggs, 2017
Donghu Lake, Wuhan, China


"A kiss is the beginning of love, and an egg is the beginning of life. Love and eggs are the beginning of everything. So these are the kissing eggs." Henk Hofstra


21.9.18

Les Mystérieuses Rotations de l'Œuf Dur

© Dunod
Un œuf cuit, avec une impulsion forte, 
se redresse à la verticale


   Posez un œuf dur sur la table et faites-le tourner le plus vite possible.
   Si l'impulsion initiale est faible, l'œuf ne fait que tourner en position horizontale, voire légèrement inclinée. Mais si elle est assez grande (il faut donner un bon coup de poignet), l'œuf se redresse et se met à tourner en position verticale, pendant plusieurs secondes. Ensuite, il ralentit et finit par retomber. Pourquoi ? Quel est le rôle de la vitesse ?
   Faites tourner l'œuf sur lui-même, à plusieurs vitesses, d'abord horizontalement, puis verticalement. Horizontalement, l'œuf tourne sans problème quelle que soit la vitesse. En revanche, verticalement, il faut le lancer plus vite, comme une toupie. Sinon, il tombe. 
   Donc, que ce soit quand l'œuf tourne debout ou quand l'œuf, initialement couché, se redresse, la contrainte est la même : il lui faut dépasser une certaine vitesse. Pourquoi ? Pour vaincre la gravité.

Explications : gravité et énergie cinétiqu
e
    Être debout, pour l'œuf, comme pour le bipède au matin, demande de l'énergie. Pour qu'il adopte cette position, il doit trouver cette énergie quelque part. La seule réserve dont il dispose est contenue dans son mouvement de rotation. Il ne peut donc se redresser que si l'énergie de son mouvement de rotation debout est inférieure à celle de sa rotation couchée, et que la différence est au moins égale à l'énergie nécessaire pour qu'il se relève. Si sa rotation est trop lente, rien à faire : son énergie est plus faible que celle dont il a besoin pour se relever (cette « énergie cinétique », comme l'appellent les physiciens, est proportionnelle au carré de sa vitesse de rotation). Voilà pourquoi une vitesse minimum est nécessaire.
    Mais pourquoi l'œuf utilise-t-il moins d'énergie à tourner debout que couché ? Parce que la rotation d'un objet ne demande pas la même énergie selon sa forme et selon la direction autour de laquelle il tourne. Ainsi, faire pivoter un stylo selon l'axe de sa longueur nécessite moins d'énergie que si l'axe est perpendiculaire au stylo et passe par son milieu : dans le second cas, chaque portion du stylo parcourt un chemin beaucoup plus grand que dans le premier (par exemple, la pointe décrit un cercle dont le diamètre est la longueur du stylo).
Pour continuer (Futura-sciences)

Pour approfondir : paramètres mathématiques présentés dans le journal Nature en 2002.

Nature, vol 416, p. 385-386


17.9.18

Les Œufs Noirs d'Owakudani

Owakudani, ou "La grande vallée qui bout", se trouve dans la zone volcanique de Hakone (Japon) avec des sources chaudes.
Une télécabine monte des cartons remplis d’œufs au niveau d’un bac aménagé, où ils sont plongés dans l’eau chaude issue de source naturelle. Au contact du soufre et du fer, leur coquille devient entièrement noire.
Les visiteurs achètent les kuro-tamago par paquet de cinq pour les manger sur place et, selon la croyance, gagner ainsi sept ans de vie supplémentaires pour un œuf  mangé !
En raison de la présence de sulfure d'hydrogène et de dioxyde de soufre dans les airs, les visiteurs ne sont autorisés qu'à regarder brièvement le procédé de cuisson.
Sources : Routard, Slate

 

A noter que les hommes préparant les kuro-tamago ne portent pas de masque...


14.9.18

Philosophie de Magritte

Variante de la tristesse
René Magritte, 1957
Huile sur toile
Kerry Stokes Collection, Perth, ©Adagp Paris 2016

Une réflexion sur le début et la fin de toute chose : une poule regarde d'un air attentif un œuf dans un coquetier ; derrière elle, un œuf qu'elle semble avoir pondu à l'instant.

Une évocation du fameux paradoxe de l'origine des choses : l’œuf ou la poule ?

Une réflexion sur les trois temps de l’existence : le commencement avec l’œuf, le développement avec la poule et la fin avec l’œuf à la coque sur son élégant support.
Revue Acropolis

10.9.18

Pinocchio veut Manger un Œuf, mais...


[...] Pinocchio ressentit un petit creux à l'estomac et se rappela qu'il n'avait rien mangé. [...]
Mais voilà qu’il lui sembla voir, dans un tas de poussière, quelque chose de rond et blanc, comme un œuf de poule. Il se jeta dessus d’un seul bond. C’était bien un œuf.
La joie de la marionnette fut indescriptible. Croyant rêver, il tournait et retournait cet œuf dans ses mains, le caressait et l’embrassait tout en disant : - Et maintenant, comment vais-je le cuire ?  En omelette ? A la coque ? Sur le plat, ce ne serait pas  plus savoureux ? Oui, et c’est encore le moyen le plus rapide, j’ai trop envie de le manger.            
Sitôt dit, sitôt fait : il mit un poêlon sur un brasero aux cendres chaudes et versa, faute d’huile ou de beurre, un peu d’eau. Quand l’eau commença à bouillir, tac !... elle fit éclater la coquille qui laissa s’échapper ce qu’il y avait à l’intérieur.
Or, au lieu du blanc et du jaune de l’œuf, sortit un petit poussin tout content et très poli qui, après une belle révérence, dit : 
" Merci mille fois, Monsieur Pinocchio, de m’avoir épargné la fatigue de rompre moi-même ma coquille. Portez-vous bien et bonjour chez vous ! "
Puis il étendit ses ailes et, passant par la fenêtre restée ouverte, s’envola dans le ciel et disparut à l’horizon.
La pauvre marionnette en resta paralysée, les yeux fixes, la bouche ouverte, la coquille cassée dans la main. Le choc passé, il se mit à pleurer, à crier, à taper des pieds par terre de désespoir... [...]


[...] Pinocchio, ricordandosi che non aveva mangiato nulla, sentì auggiolina allo stomaco, che somigliava moltissimo all'appetito.
Quand’ecco che gli parve di vedere nel monte della spazzatura qualche cosa di tondo e di bianco, che somiglia va tutto a un uovo di gallina. Spiccare un salto e gettarvisi sopra, fu un punto solo. Era un uovo davvero. [...]
La  gioia del burattino è impossibile descriverla : bisogna sapersela figurare. Credendo quasi che fosse un sogno, si rigirava quest’uovo fra le mani, e lo toccava e lo baciava, e baciandolo diceva :
" E ora come dovrò cuocerlo ? Ne farò una frittata!... No, è meglio cuocerlo nel piatto !... O non sarebbe più saporito se lo friggessi in padella ? O se invece lo cuocessi a uso uovo a bere ? No, la più lesta di tutte è di cuocerlo nel piatto o nel tegamino : ho troppo voglia di mangiarmelo ! "
Detto fatto, pose un tegamino sopra un caldano pieno di brace accesa : messe nel tegamino, invece d’olio o di burro, un po’ d’acquan : e quando l’acqua principiò a fumare, tac !... spezzò il guscio dell’uovo, e fece l’atto di scodellarvelo dentro.
Ma invece della chiara e del torlo scappò fuori un pulcino tutto allegro e complimentoso, il quale facendo una bella riverenza disse:
" Mille grazie, signor Pinocchio, d’avermi risparm iata la fatica di rompere il guscio! Arrivedella, stia bene e tanti saluti a casa ! "
Ciò detto, distese le ali, e, infilata la finestra che era aperta, se ne volò via a perdita d’occhio.
l povero burattino rimase lì, come incantato, cogli occhi fissi, col la bocca aperta e coi gusci dell’uovo in mano. Riavutosi, peraltro, dal primo sbigottimento, cominciò a piangere, a strillare, a battere i piedi in terra per la disperazione... [...]


7.9.18

King's Dance

The King's Egg Dance
Larry Wilkes
Hodder and Stoughton, 1987
Carolrhoda Books, 1990
Ages 4-8

A shy king, wishing to be included in the Egg Dance celebrated by his subjects, concocts a desperate scheme involving the disappearance of their chickens.